L’inégalité économique mène à la perte de la biodiversité

La Presse Mardi Montréal 22 mai 2007

Stéphanie Bérubé

Les très riches, ou les très pauvres, ne sont pas bons pour la planète.

Plus la richesse est distribuée de façon inégale au sein d'une société, plus la biodiversité est menacée. On retrouve alors un nombre plus élevé d'espèces végétales et animales en voie de disparition.

C'est l'étonnante conclusion à laquelle est arrivée une équipe de chercheurs de l'Université McGill. «Personne n'a jamais démontré de tels résultats», indique le professeur Andrew Gonzalez, du département de biologie de l'Université. Le groupe de chercheurs multidisciplinaire a observé les revenus par ménage de 45 États américains et de 45 pays. Il a ensuite noté le nombre d'espèces d'oiseaux en voie de disparition dans ces États et le nombre de plantes et de vertébrés aussi menacés, pour les pays. La même tendance se dessinait dans les deux cas. Inégalité des revenus et perte de biodiversité était liées.

« Notre étude indique qu'un partage équitable des ressources économiques avec les membres de notre espèce pourra nous aider à répartir de façon plus juste avec les autres espèces , les ressources économiques dont nous disposons», adéclaré Greg Mikkelson, de l'école d'environnement et du département de philosophie de McGill.

(suite à venir)

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